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CZECH ME OUT !
CZECH ME OUT !
11 janvier 2007

PREMIERS PAS

Première Journée

P1030002Comme de juste mes premiers pas, au réveil, m’ont conduit vers la salle de bain. Je n’ai guère eu le temps pour « mesurer tout le chemin parcouru » depuis la veille puisque qu’une surprise m’y attendait : en l’occurrence, une belle flaque de flotte qui n’était pas là la veille au soir. Mon premier geste en République Tchèque a donc été d’éponger avant de prendre ma douche. Et après la douche, mon deuxième geste a encore été d’éponger : pas de rideau de douche, donc re-belote. Ce premier test réussi, je décide d’aller faire un tour dans la ville. Mais je ne vais pas très loin, car je croise sur mon chemin Martina qui vient de la Dum Deti y Mladeze (la Maison de l’Enfance et de la Jeunesse, que j’appellerai à partir de maintenant et pour plus de commodités DDM !) située (sans exagérer), à trente mètres de mon propre immeuble. Elle me mène donc avec elle pour me faire rencontrer mes nouveaux collègues : Ilona et Véra, deux femmes qui s’occupent avec elle de la DDM. Martina m’explique le fonctionnement, très brièvement car elle doit aller passer des examens à Hradec Kralove. Cela fait, je rentre à l’appartement. Une demi-heure plus tard, on sonne : on vient me livrer un autre lit, le premier étant un simple canapé convertible.

Cela fait, j’ai toujours plus faim que jamais. Il est presque 12h00 lorsque je me résous à faire un tour dans la boulangerie-salon de thé qui occupe le rez-de-chaussée de mon immeuble. Là, je mets cinq bonnes minutes à observer l’étalage de viennoiseries et la façon dont procèdent les habitués. Lorsque les vendeuses semblent prêtes à appeler la police, je me décide pour un petit en-cas qui semble faire fureur chez les écoliers : un hot-dog tchèque. Ils prennent un « hrolik » (un petit pain blanc long) et le fourre d’une saucisse, arrosée de moutarde ou de ketchup. 10 couronnes le hot-dog, soit 20 couronnes en tout. Mes premières couronnes dépensées dans le pays ! Et ca fait moins de un euro !

Une demi-heure plus tard, on sonne de nouveau à ma porte : c’est Radka et deux amies à elles, Marketa et Natalia. Radka est la jeune fille avec qui je suis en contact depuis Octobre et qui collabore beaucoup avec DDM. Martina étant indisponible ce jour là, c’est à elle que revient l’honneur et la lourde tâche de me faire découvrir Lanskroun.

Nous allons donc dans le centre et, comme je suis censé avoir faim, elles me mènent jusqu’au restaurant nommé « U Pastyrjé » (Le berger). Là, je suis comblé avec une entrée (une sorte de soupe), un plat (knedlik + foie de volaille) et un dessert pour un prix très convenable (62 couronnes ! soit moins de trois euros !) Le tout arrosé d’un Kofola. Qu’est-ce qu’un Kofola ? Ben c’est le Coca Cola Tchèque. C’est pas génial mais ça se laisse boire.

Cela fait, nous explorons le reste de la ville, mais j’y reviendrai plus tard. Ce qu’il y a d’intéréssant, c’est que je suis allé ensuite assister à un match de hockey de l’équipe locale, et qu’ensuite, pour le dîner, je suis retourné dans le même restaurant avec les filles (cette fois-ci, avec Radka + Katarjina et une autre dont j’ai oublié le prénom). Le soir, comme je l’ai découvert, les prix sont différents : 75 couronnes pour une salade (monstrueuse) de poulet et 25 couronnes pour ma première pinte de bière tchèque (une Budvar). Un régal.

Et ce fut la fin de ma première journée.

Deuxième journée

Ce que j’ai oublié de dire c’est que Radka m’avait transmise la veille une invitation à dîner de la part de ses parents. Me voilà donc, samedi, à 12h00 chez les parents de Radka, avec une boîte de chocolat comme cadeau (ainsi que me l’a conseillé mon bouquin sur la Tchéquie).

Evidemment, comme les parents ne parlent pas Français et Anglais, Radka fait la traduction, mais on parvient assez vite à trouver des terrains d’entente. On évoque Louis de Funès, Alain Delon, Belmondo, Mireille Mathieu, Jacques Chirac, et pas mal de choses comme ça. Louis de Funès revient souvent sur le tapis. C’est leur Français favori. Ils adorent ses films, et pourtant ils n’ont curieusement jamais vu «La Grande Vadrouille», une injustice que je me promets de réparer très très vite !

Le déjeuner, arrosé de Pilsner Urquell, se poursuit dans le salon, avec les petits gâteaux de Noel (tres sophistiqués, mais désolé maman j’ai pas pris de photos !), et un verre d’alcool blanc, et aussi un verre d’une chose qui fait penser au Bailey’s, fait maison. En parlant de maison, rien à dire : grande, spacieuse, d’une propreté méticuleuse.

Il est 15h00 lorsque je prends congé, lesté d’un paquets de petits gâteaux et de sandwichs maison, que je dévore le soir même en regardant « Porco Rosso » (que j’avais jamais vu, honte sur moi !) Merci emule !

Troisième journée (dimanche)

Rien

Nan, j’déconne. C’est juste que Martina devait passer me voir, et comme je craignais de la rater, je passe une bonne partie de la journée enfermée à l’attendre. Elle finit par arriver en début d’après-midi et nous allons rendre visite à une amie à elle, Maïda.

Et c’est reparti pour la danse des douceurs. Au menu : concombres, salami maison, et petits gâteaux, le tout accompagné d’un thé japonais, car Maïda est experte en thé. Elle avait même ouverte un salon de la sorte à Lanskroun, lequel s’est cassé la figure. Elle vit avec sa mère et sa chambre est très agréable, elle embaume l’encens, a une lumière tamisée, une décoration ethnique, un narguilé ici, un narguilé là.

Je rentre chez moi une fois de plus gavé de bonnes choses, et de gentillesse.

Quatrième journée (la dernière, promis !)

Réveil tôt. A 9h, à DDM. Mais retour vite vite à l’appartement, avec Martina et M.Urban, le type de la ville qui s’occupe de mon immeuble. Il vient régler le problème de mon chauffe-eau. Enfin, quand je dis « régler »… Il s’avère que la plupart des habitations de l’immeuble ont ce type de fuite. Du coup, la solution, c’est de couper une bouteille vide d’eau minérale en deux, de faire deux petits trous sur les bords, d’y passer une morceau de ficelle, et d’accrocher le tout au chauffe-eau, à l’endroit critique. Du coup, plus d’eau sur le sol le matin ! CQFD.  (Evidemment, ça oblige à vider la bouteille à intervalles plus ou moins réguliers, mais on va pas chipoter !) Les Tchèques sont des gens très pragmatiques. systeme_D

A midi, je découvre la cantine où vont les employés de DDM. C’est la cantine d’une école primaire. C’est pas mal, et plutôt copieux (le déjeuner est le plus gros repas en Tchéquie, semble t-il). Ensuite, dans l’après-midi, on fait un tour jusqu’à la bibliothèque dont la directrice est mon « mentor » (c’est-à-dire qu’elle doit veiller à ce que mes relations avec DDM soient bonnes, mais je ne me fais pas de souci). Elle s’appelle Linda, et lorsque vous verrez sa photo, vous allez pleurer les gars !

Elle me prête quelques dictionnaires franco-tchèques, ce qui peut s’avérer utile, sait-on jamais.

Retour à DDM. J’assiste au cours de français dispensé par l’association aux enfants. Ma présence est pour le moins anecdotique. Même la professeur semble intimidée par ma présence. Pour éviter de saper son autorité, j’évite de marcher sur ses plates bandes. Nous verrons par la suite comment m’associer plus étroitement à ses cours. Ce n’est que le début.

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  • De Janvier 2007 à Janvier 2008, j'effectue un Service Volontaire Européen. Ma destination : la République Tchèque. Voici le récit de mon voyage, de mon séjour, et de mon travail dans ce pays !
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